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De Jérusalem à Bethleem

Publié le dimanche 29 décembre 2013

Avec mon petit groupe, nous quittons l’hôtel Hebron et la vieille ville de Jérusalem en début d’après-midi, ce samedi 28 décembre. Le soleil nous quitte aussi et des grosses gouttes de pluie viennent perler nos visages.
Le temps de négocier un shawarma pour remplir nos estomacs, et nous essayons de trouver le bon bus pour Bethleem. Le bus 21 y va directement sans s’arrêter au check point : les Israéliens souhaitent en effet ne pas renvoyer une image trop négative aux nombreux touristes, notamment chrétiens se rendant à Bethleem, ce n’est apparemment pas le cas dans le sens retour.
Avec mes 2 camarades de voyage, nous avons décidé de prendre le bus 24 qui lui fait un stop au check point avant Bethleem, nous descendons avec les Palestiniens qui eux ne peuvent pas prendre l’autre bus pour passer ce point de contrôle, après des centaines de mètres de barbelés, barrières, je ressors de l’autre côté avec une impression bizarre. On aura l’occasion ultérieurement de vivre et de décrire beaucoup d’autres situations insupportables d’entrave à la liberté, d’apartheid envers le peuple palestinien.
Les quelques taxis présents nous assaillent gentiment pour nous conduire à Bethleem pour 40 shekels, va pour 30 shekels pour l’église de la Nativité. Il y a beaucoup de touristes en cette période de fêtes de Noël. On commence ensuite à essayer de se rendre à pied au camp de Deishe, on nous annonce 2 km, environ 35 minutes, puis finalement les sacs étant lourds, la fatigue des voyages, nous essayons d’arrêter un « service », sorte de minibus taxi pour finalement se rabattre sur un taxi classique, palestinien tout de même, avec ses plaques vertes. 30 shekels, trop cher, on réussit à descendre à 12 pour que je paie finalement 17 à l’arrivée.
Nous sommes chaleureusement accueillis par Naji et son équipe de l’association Laylac.
Au coin de la rue, un piquet de grève, les « employés » de ce camp de réfugiés, géré par les Nations Unies sont en grève, nous venons leur apporter notre soutien, mais demain j’y retournerai pour saisir au mieux leurs revendications et vous en faire état.

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