Tourists in the old city

On a voulu limite se la jouer touristes : aller changer de l’argent, acheter des trucs à ramener aux copains-copines, à la famille...
Nous sommes vendredi, il est presque 17h : les magasins sont en train de fermer, faut pas traîner. On remonte notre rue : le change en bas de Damascus Gate est fermé. On trace sur la Via Dolorosa : que dalle. On essaye de remonter la rue, mais la nuit tombe, le shabbat approche, des hordes de gen-te-s vêtu-e-s de noir descendent vers le mur des lamentations, sans se soucier de bousculer qui croisera leur chemin.
Et puis, d’un coup, on est dépassé-e-s par deux soldats. Qui courent. On court aussi. On se tâte. On va voir ? On va voir.
En bas de la porte, un attroupement. Des gen-te-s prennent des photos. Illes encerclent une quinzaine de soldats en vert, qui encadrent une jeune fille. 15-16 ans, pas plus.
On filme. On s’interroge. La foule autour se fait plus compacte. Les soldats décident de filer. Ils embarquent la jeune fille, et tracent vers le haut de la Porte. La foule les suit, nous aussi. Nous courons. Impossible de les rattraper. A toute vitesse, ils montent les marches, et la jeune fille est embarquée. Les soldats parlent pendant 1 minute ensemble puis repartent à leur poste en courant.
Nous n’en saurons pas plus.

K et T