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Intercultraductionel

Publié le vendredi 18 avril 2014

Salam Alikom
Dernièrement j’ai vécu une expérience qui m’a marqué et m’a poussé à poser pleins de questions effectivement écrire cet article..
j’ai accompagné un groupe palestinien pendant trois jours, dans le cadre d’un échange entre la ville de Rezé (Nantes-France) et la ville de Abudis (Jérusalem-Palestine). J’étais chargé de faire la traduction pour un copain palestinien qui s’appel « Yazen », un batteur qui fait parti d’un groupe musical dans le centre socioculturel d’Abudis.
L’échange était entre les deux structures, dans le domaine de la musique.
Quand je ai arrivé Yazen m’a donné une idée a propos le programme et comme ça était le premier jour avant de partir à la rencontre de structure.
Ma première impression quand j’ai échangé avec Yazen, c’était qu’il est déçu du programme élaboré par l’école de musique. D’après ce qu’il m’a raconter il a pas trouvé ce qu’ils cherche dans l’échange..
Donc j’ai posé quelques questions : qui a fait le programme ? Est ce que les deux différentes structures ont bien préparer le programme ? Ou bien le programme était-il élaborer juste par la structure d’accueil ?
Ça fait un peu de temps que je bosse sur le champ international, sinon j’ai beaucoup travailler dans un cadre interculturel non formel, j’ai jamais fait de la traduction aussi..
Du coup j’étais bien Oussama le traducteur. Moi quand je me présente j’aimerai bien dire que je suis là pour accompagner les copains et assurer la traduction, j’aime pas le statut de traducteur.
Peu importe je sais bien que j’ai une mission, qui n’était pas facile, intéressante aussi. J’ai bien aimé le fait d’être avec les copains palestiniens, des nouveaux contacts dans la liste interculturelle, j’ai pris du temps avec eux pour comprendre bien leur cadre et comment ça se passe avec eux, surtout avec Yazen qui m’a donner une idée à propos la situation, sa structure et qu’est ce qu’il fait exactement dans le centre d’Abudis. C’est important de connaître la personne que tu accompagnes..
Quand nous sommes arrivé à l’école, on a rencontré pleins de gens, la directrice de l’école nous a présenté la journée.
Pas grand choses à faire il paraît, une visite de la structure comme hier m’a dit Yazen. Une visite banale qui raconte le fonctionnement de l’école, une école ou il y a 3 étages, une quinzaine de pièces biens équipées, un petits amphi, des magasins d’instruments, etc... il y avait des explications au tour de programmation et déroulement des cours , et moi je traduis et Yazen s’ennuie..
Vous savez que traduire c’est compliqué ?
À certain moment j’ai posé la question si je traduis bien, puis j’ai bien compris que c’était pas intéressant pour lui de savoir tout ça ! qu’une école ici en France fonctionne comme ça, qu’il y a un plan de sécurité vigie et l’alarme, lui il viens de la Palestine où ça se passe autrement dans une structure ou il y a trois pièces seulement et rien n’est sécurisé chez lui..
Quand tu traduit, tu dépasse les mots pour mettre en place les émotions et les ressent aussi. Dans les deux sens tu essaies de dire les choses tel qu’ils sont et avec la même manière . Des fois tu fais des précisions a propos de tel vocabulaire ou bien de telle expression qui change d’un pays à l’autre, bref tu joues avec les mots et tu cherches les mots qui conviens, des fois tu trouve pas, c’est chiant !
Yazen il a beaucoup aimé les temps non formels pendant l’échange, que ce soit le premier ou bien le deuxième jour. Il s’est bien amusé quand on fait de la musique avec un groupe des jeunes, moi aussi je me suis bien amusé quand j’ai chanté avec eux et j’ai vu Yazen en train de jouer de la batterie. Du coup j’avais pas besoin de traduire, la musique traduit tout.
Et il m’a posé la question « pour quoi on fait pas de la musique et c’est tout ? ». moi aussi j’ai poser la même question et je n’ai pas put y répondre.
il avait raison un échange entre deux structures musicales ou il y peu de présence de musique dans le programme c’est étonnant !
Le deuxième jour on était le matin dans l’école, le monsieur qui était chargé de nous accueillir nous a dit que il n y a pas quelque chose de spéciale. Il nous a proposé d’assister une une séance de répétition d’un groupe des professeures de musique dans l’école. Il y a pas d’autre choix ? Je ne sais pas et je peux même pas poser la question, je suis le traducteur..
c’est quoi la place de la traduction dans un échange interculturel ?
Pour traduire il faut bien comprendre la personne , si non tu traduit pas bien, et c’est pas bien si l’information passe mal.
L’interprétation c’est bien le faite de vérifier si l’information a bien circuler entre les deux personne. Alors là nous sommes dans une situation où on n’est pas juste sensé à traduire ce qui est dit, mais aussi représenter les émotions et l’état psychologique de la personne. Ce qui nécessite une bonne écoute de la personne de notre part. Savoir si tout va bien pour elle ? Elle arrive bien a comprendre les choses ? Elle a besoin d’une explication ? Et surtout si elle se sens alaise, pour qu’elle puisse bien s’exprimer et réagir.
La communication est très importante, les mot d’une langue à l’autre changent de sens des fois, notre regard, pratiques, habitudes.. changent d’une culture à l’autre. Par exemple je trouve pas un mot en arabe qui correspond au mot « mobilité » du coup j’essaie de faire une brève explication pour comprendre le sens. Ou bien dire expliquer la différence entre bénévole et volontaire, les statut et les interprétation sont différentes.
Donc la focalisation varie dans la traduction vocale. Des fois on est objectif dans la transmission des paroles, des fois nous sommes obliger d’être subjectif.
Moi je vois qu’il y a une phase de préparation essentiel avant l’échange physique ( déplacement des gens). Une phase où on discute à propos le cadre général,les différents fonctionnement, les spécificités socioculturelles et la programmation. On peut pas tout expliquer mais il faut s’assurer que la personne parte avec un projet et des objectives bien déterminés.
Pour travailler dans un cadre interculturel, il faut repérer certains besoins fondamentaux de l’autre.
Je ne suis pas un expert dans le domaine interculturel, mais je vois que la traduction est un élément important qui permet de faciliter le travail. On n’a pas besoin d’un traducteur académique quand il s’agit d’une rencontre, on a besoin d’une personne de référence qui construit un pont entre les deux cotés. Une personne qui a une connaissance plus au moins direct de la réalité et la culture des deux pays.
La rencontre est un moment de partage formidable, qui nécessite l’échange culturel, l’échange d’idées, d’avis et des visions des choses. Malgré la différence qui existe on doit mettre en valeur les points communs qui existent comme : lutter,agir, réfléchir, animer et éduquer par exemple.
Chokran
Oussama

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