C’est quoi la Haus der Familie ?
En plein cœur de ville, dans une petite ruelle, nous découvrons la Haus der Familie. La petite ruelle fait office de cour où peuvent s’amuser les enfants ; ce qui ne choque pas trop car elle est coupée de la circulation. C’est une structure pensée pour accueillir l’ensemble de la famille (petite enfance, enfance, jeunesse et adultes). Elle est sur deux étages proposant différents espaces libres d’accès : gymnase, une salle informatique, une salle de détente, une salle de spectacle, une cuisine et un atelier bricolage...
La Haus der Familie a une subvention de 400 000 euros par an pour le fonctionnement. Quinze personnes interviennent sur les différents secteurs : Loisirs, accompagnement aux familles, accompagnement à la scolarité, conseil parents... Ce qui constitue un véritable lieu favorisant la rencontre sociale et l’apprentissage de la vie en société.
Points positifs :
- Structure au sens physique du terme, l’aménagement et l’ équipement...
- Une impression que les locaux sont pensés avant d’accueillir le public. La structure est récente et très ergonomique Elle est pensée pour l’accueil des enfants, jeunes et familles. L’accès est facile et comporte des ouvertures vers l’extérieur. La circulation est facilité par l’absence de couloirs.
- La manière d’accompagner les jeunes dans leur scolarité, les jeunes sont valorisés.
- Un jour par semaine un petit déjeuner est proposé aux familles sur le principe d’une participation à prix libre.
- Liberté de faire en tant que professionnels, facilité de mettre en place des projets, activités avec le public.
- Pôle social où tout est rassemblé : Médecins, travailleurs sociaux, sports, éducation, loisirs, accompagnement à la parentalité, accompagnement à la scolarité. Ce qui permet une réelle transversalité entre l’ensemble des professionnels-lles de la Haus der Familie.
- Belle structure sur plusieurs étages, gymnase, espace informatique, atelier bricolage, cuisine, salle de détente.
Points Négatifs / Questionnements :
- Le fait que les enfants soient libres dans leurs pratiques d’activités ; c’est bruyant paraît-il, ce qui doit-être fatiguant pour les adultes.
- Est ce que aller toujours dans le sens des enfants et non dans proposition d’activités ne limite pas le champs des possibles ?
- L’histoire des notes pour pouvoir suivre le programme d’accompagnement à la scolarité. Je trouve que c’est dommage que les enfants qui sont dans la norme d’école ne puissent pas bénéficier des services de coaching. En effet seuls les jeunes ayant 4 peuvent bénéficier de ce type d’accompagnement. Ce sont les professeurs qui proposent ce processus aux élèves et aux parents. La Fondation finance à hauteur de 50%, la famille le reste. Il y a donc une volonté des parents et des jeunes Le système des notes en Allemagne est différent qu’en France, la meilleure note étant 1 et la moins bonne 6. Mais si on permet à tous d’y aller, est ce que ça ne bloquera pas les places pour les autres. D’autres aides sont-elles possibles ?
Ce qu’on pourrait ramener dans nos pratiques professionnelles en France ?
- L’aménagement, la structure physique (le bâtiment et l’équipement.)
- Le système de scolarité, la coopération entre le social, les loisirs et l’école. Les étudiants qui veulent s’intégrer dans ce processus social et solidaire tout en continuant leurs études.
- Le petit dèj « famille » tous les matins.
- Le principe de la gratuité pour les familles, autant dans l’accueil des personnes et les petits déjeuners.
- Et pourtant, je pense que le principe de la gratuité limite l’engagement et la participation des familles (par rapport à ma structure).
- Les méthodes ludiques dans l’accompagnement à la scolarité, le jeu, l’accompagnement individuel.
- La valorisation des personnes grâce aux outils pédagogiques.
- La pédagogie active qui permet aux personnes de s’évaluer individuellement.
- La liberté de manœuvre dans le fait d’exercer sa pratique professionnelle.
Merci à Florentina pour son accueil et ses explications.
Le groupe des Anes-Onyme avec la collaboration de Jean suifière et de Gérard menvussaa