Journée 9 - 7 novembre 2012

Nous avons été réveillé.e.s dans la nuit (vers 2 heure du matin) par une entrée de soldat israéliens dans le camps de réfugié.e.s. Ils ont lancé des bombes lacrymogènes et sont rentrés dans les maisons pour essayer d’attraper des jeunes dit « activistes » (soit des jeunes investis dans des associations). Les jeunes étant très organisé.e.s, les soldats n’ont pas réussi à en emmener. Nous avons tout observé de la fenêtre de l’hôtel.

Nous nous somme réveillé.e.s le matin et sommes allés dire au revoir et merci aux volontaires de Laylac puis nous nous sommes rendu.e.s à Jérusalem.

Après avoir envoyé par colis les objets que nous ne souhaitions pas avoir dans nos valises (keffiehs, collier avec Handala ...) Nous devions rencontrer Salah Hamouri mais nous n’avons pu malheureusement le rencontrer car un de ses proches était mort dans la matinée.

Après nous être un peu promené.e.s dans la ville nous avons pris à minuit un taxi pour nous rendre à l’aéroport. Après fouilles diverses et
variées (corps, valises, bagages à main) et interrogatoires, nous avons pu enfin prendre l’avion.

Nous sommes arrivé.e.s (les jeunes d’Allonnes, de Saint Nazaire et moi-même) en début d’après midi à Paris. Une personne du service jeunesse de la ville d’Allonnes les attendait pour rentrer en mini-bus.
Les jeunes de Nantes et H. sont arrivées quelques heures plus tard et sont parties en train.

Nous attendons la suite avec impatience pour pouvoir témoigner de ce que l’on a vu. Nous nous retrouverons prochainement sur les différents café pédagogique.

Comme l’ont dit les jeunes : « Ce n’est pas une fin mais un début. »

Ils et elles semblent vouloir appliquer à la lettre la parole de N. :
« Vous avez plus à faire pour la Palestine en France que ici, maintenant que vous avez vu par vos propres yeux et entendu par vos propres oreilles, témoigner est un devoir. »

C.