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Bilan fin/mi-parcours

Publié le samedi 2 janvier 2016

Avant le départ prévu d’un certain nombre d’entre nous et de la fin de la délégation en grand groupe, nous avons fait un bilan à travers ce jeu d’écriture dont voici les résultats.

Sac à dos : ce que je garde avec moi
Poubelle : ce que je jette
Frigo : ce que je laisse maturer

Sac à dos :

- l’accueil, les sourires, l’amour, les rires, la chaleuresité des gens rencontrés
- les histoires des gens, des assos, des lieux, de la Palestine
- envie de revenir pour un nouveau projet sur du long terme
- les souvenirs, les images, les photos, les enfants
- des connaissances acquises, les images, les rencontres... les histoires que j’ai entendues, la joie, le courage, la patience et la solidarité des palestiniens
- la solidarité entre les personnes, les ami-e-s, les proches
- des sourires, des regards complices, les câlins des copains et des copines
- du mouvement das chacune des associations
- des constats de l’évolution de la situation pour témoigner d’une réalité de colonisation très active
- de la satisfaction d’avoir fait partie d’un gros groupe qui s’est organisé dans la bienveillance générale et la motivation à comprendre, à agir
- le groupe, l’ambiance qui va sûrement faire un vide
- les relations renforcées avec les copains, copines palestinien-ne-s
- la force de vie qui règne ici
- tous les outils concrets qui me permettent de saisir mieux les enjeux politiques, l’histoire, les différents moyens utilisés par les israéliens pour coloniser en endurcir l’apartheid
- les émotions ultra-fortes
- toutes les envies de revenir
- les phrases comme des bombes
- la rencontres des partenaires et leurs activités
- le camp de Dheisheh
- la bouffe ici
- la politique, la résistance, son organisation
- les rencontres avec les palestiniens
- la vie du groupe, les choses partagées
- ce que j’ai vu, entendu, lu
- je garde toutes les émotions qui m’ont traversées depuis l’arrivée avec mes écrits, mon carnet de bord
- des contacts
- des claques
- des photos, vidéos, audios, textes
- le fait que les palestiniens nous ont demandés d’être leurs messagers, leur voix en France et ailleurs
- les rencontres, surtout la famille chez qui on a dormi
- des questions
- des chansons
- des envies
- des "leçons de vie"
- des symboles
- des cartes de la Palestine/Palestine occupée
- "transmettre et montrer" ça marche pour convaincre que la situation est inégale
- nouvelles pensées autour de l’antisémitisme
- les gens courageux, ouverts, gentils, accueillants
- un keffiyeh (pour expliquer à la maison)
- rencontre S.
- lieux vides
- la qualité, bienveillance des explications, des démarches et des rencontres
- GVD et discussions
- relations et possibles
- le courage
- la générosité
- une responsabilité
- haine viscérale de l’état colonialiste d’Israël
- les images, les sensations
- les échanges avec les assos, leurs actions pour pouvoir rapporter avec moi ce que je peux partager avec les autres tout de suite

Poubelle :

- mon "pré-départ" et toutes les "difficultés" que j’ai pu avoir dans mon entourage
- mes quelques "absences" pendant la délégation
- cette pesante angoisse
- temps pourri
- certains moments personnels pas très agréables dans le groupe
- peu de temps avec la déleg à la fin
- la rencontre avec A.
- le grand groupe et le temps rapide
- la maladie
- ma pitié pour un chiot caillassé (même si j’ai un peu de mal à la mettre à la poubelle)
- ma tendance à juger trop vite une situation, ma conception trop figée du bien et du mal
- ma consommation de produits israéliens
- mon pessimisme face aux situations conflictuelles et complexes style "c’est impossible de résoudre ce problème"... Ça fait un peu résolution 2016 tout ça.
- le rythme très intense
- les colonies
- je ne veux rien jeter car ce serait ôter une partie des éléments de compréhension même le "fuck you" lancé par un palestinien du camp de Dheisheh à l’une d’entre nous car c’est ne pas oublier qu’il y a des cons partout ici comme ailleurs
- je ne veux rien jeter de ce qui me fais mal ou violence car c’est bien le concret de ce je savais en théorie, c’est aussi ce qui va être porté par ma parole à mon retour
- les sionistes
- les cons
- les checkpoints
- le mur
- un "fuck you"
- la violence subie qui ressort en violence agie
- la peur
- le désespoir
- le départ
- l’angoisse de l’aéroport
- la pluie qui rentre dans les chaussures
- la douche froide
- la déleg trop courte
- l’occupation
- le stress de l’aéroport
- la peur des soldats ou autorité israélienne
- sentiment d’insécurité
- le découragement à certains moments (de pouvoir apporter une aide concrète)
- les armes et les cons qui les utilisent
- mon retard au démarrage dans les échanges
- le froid, la pluie, la fatigue
- l’image d’une gamine de 6 ans qui nous a tenu en joue à Hebron d’un flingue mimé

Frigo :

- l’espoir que l’on va changer les choses
- des lectures pour approfondir mon analyse de la situation
- ne pas oublier la culture des autres
- un questionnement par rapport à la situation israélienne
- le travail sur le colonialisme
- Facebook et autres communications
- comment les israélienNEs ont accepté-e-s, vécu-e-s, laissé-e-s faire ça ?
- des questions
- des info que l’on m’a donné et dont je veux vérifier le contenu ou l’élargir
- des envies de projets
- les émotions, le choc, la colère
- mon témoignage, ce que je vais faire de ce temps passé ici et ce que je vais en partager
- garder l’image de cette rencontre avec la dame, elle va me donner de l’énergie
- la colonisation à Jérusalem
- la langue arabe
- l’institutionnel en délégation
- HSA
- la posture de nous, issu de là-bas, à 20, en groupe, en Palestine
- envie de mettre au frigo la visite d’Hébron pour mettre de coté ma colère et vivre sereinement la suite
- accompagnement de groupes à l’international
- les plats
- le "après" délégation : qu’est ce que je vais faire de tout ce que j’ai appris, ressenti, vu, vécu
- rapports des pouvoirs entre les volontaires/internationaux/organisations et les palestiniens
- Hébron : à revisiter dans un autre cadre
- rencontrer TARABUT, BADIL
- voir l’esplanade des mosquées
- la lutte ici et chez nous
- incompréhension des israélien-ne-s : comment ilLEs peuvent penser ? Comprends pas.
- la violence pour la restituer au mieux sans affect
- la colère pour la transcender
- les raisons pour lesquelles je suis venue et pour lesquelles je reviendrais
- la trace et ce qu’on en fait
- gestion de mes émotions personnelles quant au vécu ici
- la compréhension de ce qui se vit en Israël, un argumentaire à construire sur les choix de la population israélienne, sur ses non-choix, sur les possibilités ou non d’aller à la rencontre et d’agir avec des groupes israéliens

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