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.. Hammamet, station balnéaire versus El Kef et ses montagnes ..

Publié le vendredi 1er avril 2016

Nous somme 9, nous 5 de Medenine, une française réalisant son SVE au Maroc, à Taroudan, et une autre volontaire venant de Finlande faisant son SVE à Tunis. L’équipe de formation est constitué de deux personnes l’un français et le second marocain. La langue utilisé est le français et l’anglais.

Il ne me paraît pas très important de revenir sur les contenus de la formation. Discuter d’interculturalité, de droits, de devoirs, des cours de tunisiens .. le tout en vivant des démarches actives. Je ne vais revenir que sur quelques sujet.

En effet, nous somme arrivé dans cet hôtel 4 étoiles vers 20 heures après quelque péripéties et de voir tant de luxe ne pas donner envie de rester. Comble, le jour de mon arrivé, c’était la fête de la planète, alors pour célébrer cela dignement, l’hôtel à fait le choix de réduire son impact environnemental en éteignant les lumières et en nous éclairant la bougie. A table, les personnes utilisant ce restaurant jettent plus de la moitié de leurs assiettes, d’ailleurs ce n’est pas une assiette mais environ deux ou trois qu’ils et elles ont devant eux. C’est à gerber cet environnement. Je me suis dit, « ce soir, je mange, je dors, et en fonction de ma nuit, je pars ou je reste ». Après ma première journée, j’ai fais le choix de rester, la formation promet des temps intéressant.

J’ai découvert un jeux de présentation que je ne connaissais pas. Chaque participantE prend un post it, écrit son prénom ensuite commence le jeux. Nous devons aller à la rencontre des autres joueurs et joueuses, leurs demander leurs prénom, leur âge, leur pays d’envoi, le lieu de leur volontariat, une passion. Une fois ces questions posés, nous gardons l’identité de la personne que nous avons rencontré et lorsque l’on nous posera la question, nous présenterons la personnes que nous avons découvert et ainsi de suite. Après quelques minutes, nous nous retrouvons et présentons la dernière « identité » que nous avons découverte. Je trouve ce jeux de présentation très dynamique.

Hammamet est une ville constitué en deux partie, Hammemet Nord et Sud. Nous étions dans la partie sud, une ville construite de toute pièce il y a 17 ans. « Carthage Land ». Que des hôtels de luxe à perte de vue, des commerce à destination des touristes, une fausse médina en ciment … Je n’aurais sillonner cette ville que durant 1 heure et demi. Nous avions un jeux de découverte urbaine, le cadre du jeux ne me convenant pas, j’ai pris la décision de le boycotter et d’aller me balader en suivant mon instinct. Bon, l’état d’urgence étant de fait présent, j’ai eu le droit à deux nouveaux contrôle d’identité, sans embûche. En sillonnant cette fausse médina, j’ai fais la rencontre d’un vendeur, qui a d’abord commencer à essayer de me vendre une paire de Nike made in turky. Après une très rapide discussion, je lui explique que je n’achèterais rien, mais que je souhaitais cependant parler, il refile son commerce à son voisin, et nous allons boire un café. Petit retour sur cette discussion lié à la question du tourisme et de l’économie dans ces lieux consacré au tourisme, je me suis permis de prendre des notes.

Précisons, mon passage sur Hammamet était durant les vacances scolaires tunisienne. La fréquentation de ces différent lieux, hôtels et commerce est avant tout réalisé par des tunisiens et des tunisiennes, cela est dut à une réelle baisse des prix des complexe hôtelier, selon lui cela correspond à environ 90 %, ensuite viens des européenNEs d’origine tunisienne qui ne souhaite pas aller chez des proches ou de la famille vivant en Tunisie, ils et elles profitent eux et elles aussi de la baisse des prix et prennent du temps pour se reposer au « bled ». Ensuite, il y a des touristes d’origine algérienne, allemande puis française. « Le tourisme bat de l’aile ».

Hammamet est touché comme partout en Tunisie, mais la situation est préférable a d’autre lieux de Tunisie, ce gars relativise, il vend des vêtement, ce n’ai pas une denrée périssable, il a tout le temps de les vendre plus tard me dit-il en rigolant. Il me raconte le fait que son travail à rapporter fus un temps, maintenant non, il continu surtout afin de rencontrer du monde, prendre l’air et boire le café avec ces amiEs. Dans son foyer, ce n’est pas lui qui a le plus gros revenu, c’est sa femme qui est comptable sur Tunis, selon lui, en Tunisie, ce serait mal vue qu’un homme se face « entretenir par sa femme » lui m’explique qu’il s’en fout royalement du regard des autres, une expression existe pour dire cela malheureusement je ne l’ai pas noter. Dernier point, les pancartes « Prix fixe » m’interroge, cela permettait à l’époque où le tourisme était majoritairement européen de rassurer les clientEs qui ne voulait pas tenter de marchander, c’est un peu comme un libre service, tu prends, il y a le prix et tu passes à la caisse. Comme chez nous quoi …

Après cette discussion au café, le prix des chaussures avait baisser de moitié, mais non, je n’ai toujours pas besoin d’une paire de baquette ou d’un maillot du PSG.

La formation se termine, me revoilà sur Tunis, nous allons avec un ami chez qui je suis loger visiter une partie de la Médina de Tunis hors des sentiers touristiques. Je suis tellement contant, je retrouve les rues que j’avais déjà sillonner quelques jours auparavant mais cette fois ci avec des explications, lieux de cultes musulmans ou juifs, les différents lieux du marchés selon lors particularités, le plus vieux bijoutier de Tunis, une galerie d’art ainsi que la maison des jeunes. Y a pas a dire, je me suis gaver !

Direction El Kef pour un festival de théatre durant 24 heures dont on m’avait parler. Nous avons vécus tellement d’échanges que je ne peux pas les partager ici. Je ne garde que deux expressions, humilité et accueil . . .

Le théâtre en tunisien, j’y comprend rien, mais de base, je ne crois pas comprendre ce qu’est le théâtre, seulement ici, le théâtre est gratuit ainsi que la majorité des arts populaires, je reviendrais là dessus plus tard. Même si le festival était payant (c’était la première fois depuis la création du festival), je n’ai pas rencontrer une personne ayant payé. Ici c’est le système T(unisie), une poignée de main et tu as le pass, même les petitEs rentre soit en escaladant l’enceinte du lieux, soit en discutant avec les pseudos vigile. C’est tellement hallucinant d’observer tout ça. Et qui plus est le Kef, c’est magnifique, l’air de la montagne, les panoramas, les lieux …

C’est sur j’y retournerais, vivre une semaine ou deux dans les montagnes et y créer un campement pour me couper du Monde .

Après 10 jours de balade à travers la Tunisie, j’aurais découvert la capitale, une station balnéaire, les montagnes à la frontière algérienne, et maintenant je retourne aux portes du désert continuer mon volontariat, à vrai dire j’y suis déjà depuis une semaine. Prochaine étape, Gafsa.

Mes deux derniers articles, sont publié en même temps ; c’est juste que j’ai oublier de publier l’avant dernier …

En écoute : L’or du commun – Fayçal.
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