C’est l’histoire d’une femme, citoyenne de Jerusalem. Elle tombe amoureuse d’un libanais qui vit en Italie. Elle part vivre en Italie. Tous les ans, elle revient à Jerusalem, elle a le droit, elle a l’ID de Jerusalem.
Un jour, elle et lui ont une fille. Très rapidement, elle vient à Jerusalem avec sa fille, afin qu’elle puisse elle aussi obtenir la carte d’identité spécifique à Jerusalem. Son mari étant libanais chiite, elle et sa famille décide de dire que l’enfant est de père inconnu. Au tribunal (...)
C’est la troisième fois que je reviens en Palestine. Plus précisément, c’est la troisième fois que je reviens en Cisjordanie.
Je retrouve des traces, des lieux et des envies. Je connais cet endroit, je m’y sens plus à l’aise avec le temps, je commence à comprendre des non-dits, des réalités moins évidentes et des sous-entendus qui flottent parfois dans l’air. Maintenant je comprend les panneaux, les devantures de magasins et les affiches, mais je comprend aussi certains silences.
La première fois que (...)
Un camp de réfugiés, c’est le lieu de vie temporaire des réfugiés, depuis une soixantaine d’années, qui vivent dans l’espoir de retourner sur leurs terres initiales.
Des réfugiés, ce sont des centaines de milliers de personnes forcés par la force et la violence à quitter leurs maisons et leurs terres entre 1948 et 1967, devant l’occupation israélienne.
Des réfugiés, ce sont les descendants de ces personnes, aujourd’hui la 3 ou 4e génération.
Des réfugiés ce sont des personnes déplacées, qui (...)
Au détour d’une ruelle dans la vieille Jérusalem, se trouve l’Hebron Hostel. Plus exactement, à partir de la porte de Damas, rendu-e à la patte d’oie, prendre la rue qui monte par la droite. Après la 7e station du chemin de croix, ca sera la 1ere ruelle sur la gauche.
Ici vous serez accueillis par l’un des deux bonhommes qui tiennent cet hôtel, deux frères. Ou encore, par l’un des volontaires qui passent du temps ici et font eux aussi, qu’ici c’est un peu « Comme à la maison » pour chaque personne (...)
Sur la place en face de la porte de Damas. 21h30.
Projection de Braveheart sur écran en anglais sous-titré arabe, entre une échoppe de falafels et autres grillades fumantes et odorantes, un magasin de téléphones portables dont le vendeur fait allègrement partager le doux son d’une musique en vogue. Un homme fume la chicha, un autre prie, le vendeur monte le son. Une femme gothique passe. Le fumeur de chicha attise les braises en les faisant tournoyer dans l’air. Quelques gens passent, ceux qui (...)