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En ce moment de crise mondiale de Covid-19.
Au Sénégal, la situation des enfants de la rue est très compliquée, car ils sont les plus exposés aux dangers et aux effets du Coronavirus. Nous constatons que leurs lieux de résidences ne sont pas agréables, ils sont tout le temps dans la rue en train de demander de quoi manger ou de demander de l’argent.
Cependant ils vont dans les maisons, ils interpellent les gens partout, ce qui veut dire qu’ils peuvent attraper facilement le virus et le faire (...)
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Camille et Tom, deux volontaires parti.es au Sénégal pendant l’année 2019-2020
Cette article parlera des femmes au Sénégal. Pour cela j’avais créé un interview, et j’ai interrogé 2 femmes et 1 homme. Je ne dirai pas qui a répondu à chaque fois, car les réponses sont très similaires, voir communes. Cela veut dire quoi être une femme pour toi ? Mère, enfant, mariage, grand-mère, femme aux foyer, gérer son mari en lui préparant à manger (réponse des 3 personnes) Fière d’être une femme (réponse d’une personne) (...)
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« Ca fait vingt ans que je viens au Sénégal » Mais, on s’en fou que tu viennes depuis 3 jours, 6 mois 40 ans, ce qui compte c’est comment tu as occupé ton temps sur place, et non le « nombre d’heures cumulées » sur le territoire. Remarque perso, de tous ceux qui m’ont dit ça, aucun de parlaient wolof.
« J’ai construit une école » Tu as fait le ciment ? Tu as porté les parpaings sous 42° ? Non, tu n’as pas construit une école, tu as donné des sous.
« J’ai lavé des talibés et je leurs ai donné des (...)
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Depuis mon arrivée, j’essaye d’écrire un article sur la présence française palpable au Sénégal. Cette thématique est difficile à aborder, car mes observations évoluent au fur et à mesure de mon séjour et que beaucoup d’éléments se mêlent et se croisent. Il y a tellement à raconter que je ne sais pas par où commencer et j’espère que vous vous y retrouverez quand même !
C’est vrai que ça fait partie des éléments qui m’ont marqué à mon arrivée. Nous avions déjà posé ces questions durant notre passage aux Ceméa et (...)
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Au Sénégal, et plus particulièrement à Ndiaganiao, il y a deux choses qui m’ont marqué : d’abord ce sont des visages, des personnages en couleur. Marqués par les années, les hivernages, les longues marches sous le soleil, beaucoup de fierté et de vie dans le regard.
La seconde chose, ce sont des ambiances vraiment contrastées. Dans une même ville, comme celle de Mbour qui se trouve à 60km de la commune de Ndiaganiao, on peut aller marcher dans le port et trouver une atmosphère calme, en slalomant entre (...)
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Après six mois passé au Sénégal, je m’interroge de plus en plus sur la position de la femme et des jeunes dans la société. Après avoir beaucoup constaté et pensé, j’attendais de voir ce qu’allait donner la Journée de la Femme dans ce système polygamme.
Quand on est une femme et que l’on vit quelques mois au Sénégal, il est impossible de ne pas prendre position. Parfois, on ne sait plus comment réagir face à une mentalité misogyne ancrée dans le système et dans l’esprit de la masse. C’est très difficile (...)
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Macky Sall a annoncé publiquement dans les radios, journaux, TV, le lancement de la „Carte d’égalité des chances“. Cet avantage social s’adresse aux personnes en situation de handicap qui pourraient avoir accès à des emplois adaptés, une indemnité annuelle, un meilleur accès au soin...
Une avancée pour des structures comme la Pouponnière à caractère social de Mbour ou la structure Handisable de Ndiaganiao. Le problème reste que les individus en situation de handicap sont rarement déclarés à l’état civil (...)
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Aujourd’hui, Jean-Pierre un ami sénégalais m’a raconté une histoire qui m’a choqué, alors j’ai envie de vous la raconter.
Une association présente dans la commune de Ndiaganiao organisait une séance photo pour l’évènement „Bol de riz.“ Le Bol de Riz se passe dans les cantines/self des établissements scolaires français : un repas dans l’année, les élèves/étudiants mangent un bol de riz et les bénéfices faits sur les repas sont reversés à une association. Pour envoyer une photo à l’établissement scolaire (...)
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Après trois mois de séjour à Ndiaganiao, nous commençons à nous créer une certaine routine. C’est quand on repère des habitudes, que l’on commence à se sentir chez soi.
On se consacre à la mission principalement la matinée, avant qu’il ne fasse trop chaud. En ce mois de janvier, la température est encore de 35° en moyenne. La plupart du temps, nous mangeons chez des amis, puis prenons le thé – ce qui occupe une partie de l’après-midi. Le village de Ndiaganiao étant isolé, il n’y a pas beaucoup (...)