Service Civique International 2012-2013

« Ce petit catalogue n’est pas le résultat d’expertises mais bien un moyen de nous exprimer et de partager notre regard sur ce pays. Il permet aussi de donner la parole à des Palestinien-ne-s, parole souvent laissée de côté . » Paroles de réfugié-e-s, paroles de palestinien-ne-s.

Sous-titrée "Des jeunes en Service Civique International", une revue a été produite pour parler sous format papier de ce qui a été vécu pendant ces trois mois de volontariat. Textes, photos, cartes, et même une recette de cuisine : le contenu est riche, et est à diffuser partout !

Aujourd’hui, ça fait quinze jours que je suis revenue sur le territoire européen. Quinze jours que ma vie est fade. Que le soleil, même absent, n’étincelle plus dans les yeux des gens. Ca fait quinze jours. Quinze jours que j’ai retrouvé ma vie d’avant. Sans vie, justement. Sans rien. Ce qui m’a rendue heureuse, c’était de pouvoir retrouver mes amis. C’est tout. Parce que sans eux, il ne se passe rien. C’est un peu comme si je vivais sur une ligne de portée, dans une partition. Et qu’il n’y avait que des (...)

Pendant mon volontariat en Palestine les gens qui nous on guidés vers ce pays nous on fait rencontré beaucoup de d’activistes. Ces activistes étaient la voix et les mots sur les événement qui ont lieux en Palestine. Certains plus intéressant que d’autres, certains plus impliqués que d’autre. J’ai rencontré S. dans ces échanges et sont point de vue est celui des gens qui travaillent la Terre. Ils nous a raconté les aspects de l’occupation qui touchent son métier : comment l’occupation met en péril (...)

I leave in less than a week. Each day I’m spending there is the last one. Monday was my last Monday ; Tuesday is my last Tuesday ; Wednesday will be my last Wednesday. Today is my last today. Are each action the last one ? The last falafel ? The muezzin ? Do I see you for the last time ? Pain. I’m under twice the stress than at the time of the departure. The departure, the advice, the fear of my parents, the one of my friends. The apprehension about the airport, the jet lag and about (...)

Un combat. Des gestes, des paroles qui blessent. Des regards et des sourires qui n’ont rien de bienveillant. Je n’ ai plus peur ni honte de le dire, être une femme est un combat quotidien et ceci, partout dans le monde. Mon combat, le notre. Pour qu’un jour, ceux qui nous traitent d’extrémistes ou pense que l’on exagère se taisent et écoutent. Qu’ils comprennent qu’un commentaire hélé dans la rue concernant notre fessier n’ a rien d’un compliment. C’est une agression. Pour que plus aucune femme ne se (...)

Je pars dans moins d’une semaine. Chaque jour que je passe ici est le dernier. Lundi c’etait mon dernier Lundi, Mardi c’est mon dernier Mardi, Mercredi sera mon dernier Mercredi. Aujourd’hui mon dernier aujourd’hui. Chaque action est elle la dernière ? Le dernier falafel ? Le muezzin ? Je te vois pour la dernière fois ? Douleur. Je suis deux fois plus stressé que lors de mon départ. Le départ, les conseils, la peur des parents, des amis. L’apréhension de l’aéroport, du décalage horaire, de la (...)

Vendredi après midi, nous nous sommes retrouvés avec les volontaires animateurICEs de Laylak et de CEMEA - FAL pour une temps d’échange/formation autour de la réalisation d’un journal. Nous avions 2 idées en tête : Avancer sur le projet de mise en place d’un journal par et pour les enfants de Dheishe. Projet initiés par les volontaires français. Commencer une dynamique d’échange et de formation dans le cadre des projets CEMEA - Laylak. Ci - dessus, un jeu de chauffe : une course au mots. Après (...)

Voici nos textes, issus de l’atelier d’écriture grace à un temps qu’on a pris pour ça et une forme d’exercices spéciale. « Résister c’est créer » Cléo. Interview avec Handala. Le soleil est au rendez vous au camp de réfugié de Jénine. Je prend le car ombragé du Freedom Theatre, haut lieu de la résistance culturelle en Palestine. C’est là que j’ai l’occasion de rencontrer Handala personnage emblématique de la situation palestinienne. Je ne peux voir que son dos car on ne verra son visage que lorsque la (...)

Quelques photos prises ces derniers jours, quelques éléments de notre vie quotidienne... Ci-dessus la célèbre Zone E1, le projet de l’occupation est de créer une colonie sur les collines pour mettre en place une continuité entre la colonie Maal Adumin et la ville de Jérusalem. (en réalité cette continuité n’existera jamais vu que des villages palestiniens sont situés entre la colonie et la ville. La photo est prise en palestine. Ci dessus des jeunes de l’association Ibrahim Charitable Society de (...)

Lundi, je suis allée chez S. pour organiser la journée "Bafa training" de samedi. Il vit à Askar, dans une petite chambre de 10m², juste au-dessus de chez sa soeur. Il a trente-deux ans. Après deux heures et demie de propositions de jeux, de sujets de discussion, d’un thé et de petits gâteaux, il m’a montré, très fier, et un par un, ses diplômes. Une quinzaine. Une quinzaine de diplômes en tout genre. Educ spé pour personnes handicapées Educ spé pour enfants Animation Électricien Et j’en passe... Des (...)

Le mercredi 17 avril, Maxime et Marine sont retournés dans la ville jumelée avec Bouguenais pour mieux connaître les membres du conseil des jeunes et voir d’autres associations. Remerciements du maire. Le maire d’Anabta remercie la mairie de Bouguenais pour avoir envoyé une lettre de soutien aux familles de deux jeunes tués début avril. Il la remercie aussi pour avoir envoyé une lettre à l’ambassade d’Israël en France. Un des jeunes présents, Ahmed, part à Bouguenais le 21 avril pour une formation (...)

Résumé de l’épisode précédent : Un mec essaye d’écrire un texte mais comme les forces de l’ordre sont super casse couille sont texte commence à être super naze, alors son pote lui dit et le mec explique ce qu’il voulait dire directement, qu’en Palestine on t’empèche de faire ton travail, que tu risques ta vie à ça, que les soldats israéliens ont un accent du sud et qu’ils préfèrent attendre que ce que tu veux vendre soir pourrit avant de t’ouvrir la barrière. Et peut importe que les soldats israéliens n’est pas (...)

Des armes et des pierres. 19 avril, en service trajet Ramallah-Bethlehem. Nous sortons de Ramallah, quelques mètres devant nous, des soldats, dix, peut être douze, courent armes pointées vers l’avant. Au loin, pas si loin, des jeunes palestiniens visages cachés ou non, jettent des pierres, brûlent un drapeau israélien. Le service s’engage dans rue, il s’arrête sur le côté, nous sommes au cœur de l’altercation. Nous entendons des détonations, qu’est ce que c’est ? Des balles réelles ?ou non ? Des gaz ? (...)

Etre un paysan en Palestine. C’est comme en France : avoir un tracteur, cultiver son champs, récolter ses produits, s’organiser à plusieurs, transformer sa marchandise, chercher des marchés, vendre sa marchandise et enfin pour le plaisir faire quelques bouteilles de vins et manger ses légumes. Et comme en France on rencontre des difficultés : avoir des avaries de tracteur, des forces de l’ordres peut coopérantes, avoir du mal à aller à son champ, des forces de l’ordres peut coopérantes, avoir des (...)

C’est un lundi comme les autres, je me dirige au consulat pour faire des visas pour des copains palestinienNEs qui ne peuvent pas accèder à leur capitale. Je croise dans la rue un gars. Ce gars arrête les gens, il ressemble à n’importe quel démarcheur. Habillé en bleu avec un peu de blanc, il arbore une inscription : "United Jerusalem", il porte un combat : "Do not divide Jerusalem" Unité Rassembler (ne pas diviser) (...)

Pourquoi j’arrive pas à dormir ? Ca ne veut pas s’arrêter de tourner là dedans ! Dans ma tête je veux dire !! Mon cerveau converse avec moi, avec lui même quoi sans que je m’en aperçoive ! J’ai envie de lui dire de la fermer, qu’il m’emmerde avec tout ça ! Mais c’est toujours la même rengaine ! Mon cerveau : Tiens ce serait cool une journée à la plage avec les copains Palestiniens ! Moi : Mais arrêtes avec tes conneries tu sais bien que c’est impossible, ils n’ont pas le droit d’y aller ! Mon cerveau (...)

Israël occupe Gaza et Jérusalem-Est, suite aux six jours de combat de mille neuf cent soixante-sept. Mes parents se marient. Septembre est noir dans les camps. A Munich, la prise d’otage se finit dans un bain de sang. Khomeyni quitte le château de Neauphle et le Shah s’enfuit d’Iran. On est en mille neuf cent soixante-dix-neuf. Les russes rentrent en Afghanistan, Bagdad attaque Téhéran. C’est le deuxième choc pétrolier, et j’ai à peine un an quand Sadat est assassiné. J’attends les jours heureux, si (...)

Today, my body was a TV’d massacre. Today, my body was a TV’d massacre that had to fit into sound-bites and word limits. Today, my body was a TV’d massacre that had to fit into sound-bites and word limits filled enough with statistics to counter measured response. And I perfected my English and I learned my UN resolutions. But still, he asked me, Ms. Ziadah, don’t you think that everything would be resolved if you would just stop teaching so much hatred to your children? Pause. I (...)

Hier soir, nous avons eu une réunion avec les volontaires de laylak et des personnes du camp de Dheishe pour présenter les projets sur lesquels nous travaillons. Nous étions donc une trentaine de personnes réunies dans une salle de l’association. Après les speech d’accueil et de présentation, chaque personne a présenter son projet devant l’assemblée. Le mot d’accueil insistait sur les activités portées par Laylak (http://laylac.com/), la complémentarité de nos projets et de ces activités ainsi que (...)

Je ne sais pas si écrire pourra permettre, à moi et à vous, d’y voir plus clair. Je ne sais pas si tout ce que j’ai vu et vécu sera un jour pris en considération par le Monde. Je ne sais pas non plus pourquoi j’ai eu peur, pourquoi je n’ai pas dormi de la nuit, quand je me suis faite réveiller par des bruits d’explosions à 200m de chez moi, alors qu’ici c’est quelque chose de banal. Avoir peur. C’est ça que je ressens majoritairement. Avoir peur de l’impact qu’ont les grandes puissances sur la robotisation (...)

Depuis deux semaines, je vis dans un camp de réfugiés. Dans ce camp on trouve des personnes cultivées, révoltées, énergiques, sensibles mais surtout créatives. Ils ne reculent pas devant la corruption ou les pressions politiques. A Deheishe, existent des associations qui proposent toute sorte d’activités envers tous les publics. Ils résistent. C’est une belle résistance car elle cultive l’individu et le groupe. Elle apprend à réfléchir, elle écrit beaucoup et se projette dans un futur meilleur. Je vis (...)

24 ans en Palestine … C’est Deheishe, C’est des copains palestiniens, des copains français. C’est deux voitures pleines à craquer en route pour la « la montagne » (je ne me rappelle pas du nom arabe). Depuis que nous sommes là nous allons à cet endroit précis pour y faire la fête, s’amuser... L’endroit est simple. Un paysage vallonné, rien aux alentours. Des colonies à perte de vue sur l’autre montagne qui nous fait face. Nous sommes en zone C- contrôle israélien- les palestiniens ne sont désormais plus (...)

Mardi 9 avril, premier jour de la formation mi-parcours, nous nous retrouvons à discuter de l’écrit et du blog. Des éléments de contexte Voici une semaine que nous sommes séparés en deux groupes, affairés à s’installer et à débuter les projets. Quelques articles ont été posé sur le site, un appel à don envoyé, des questions posées : quelques incompréhensions ? En fin de journée, nous prenons le sujet au pied de la lettre et nous commençons à aborder la question de l’écriture : pratique individuelle et (...)

Ce lundi 8 avril, Maxime, Marine, Sonia et Romain se sont rendus à Anabta pour rencontrer le maire et voir les infrastructures. Cinq jours après le décès de deux jeunes tués par des soldats israéliens et trois mois après des inondations importantes, la ville semble avoir repris son rythme « normal ». Mais les traces de deux événements restent indélébiles. Rencontre avec le maire. Les volontaires pénètrent dans le bureau de Salah Najeed, maire d’Anabta depuis octobre, accompagné par Khaled Hanoon, (...)

Mardi 2 Avril je bois mon thé, il est 9H et JB dit « Je vais à la radio cette aprèm, ils m’ont proposés de vous invitez. Ça vous dit ? ». Bien sur que ça nous dit, alors vers 14h (où je sais plus trop quand) Ju-ju et moi on suit JB pour y aller. Cette radio se trouve dans le camps de Daïché, c’est la seule station de radio qui émet depuis un camp de réfugiés. Alors une fois arrivés, salués par Darwish, Guevara et Arrigoni on nous à raconté une histoire. C’est l’histoire d’un groupe de personnes qui veulent (...)

Rencontre avec deux palestiniens. On se retrouve autour d’un thé, café et de petits gâteaux la discussion s’engage, prend plusieurs directions, aborde différents sujets. La question de l’Autorité Palestinienne : Elle est née des Accords d’Oslo, après le congrès de Madrid, par une médiation américaine. Ces accords ont leur importance : il y a un avant et un après « Oslo ». Avant Oslo : 150 000 colons, aujourd’hui : 600 000. Avant occupation partielle et parfois temporaire. Après elle est fixée et (...)

La question des prisonniers en Palestine Prise de notes. Des chiffres : environ 4500 prisonniers aujourd’hui. En 2006 on avait atteint les 13 000- 14 000. 110 prisonniers sont dans les prisons israéliennes depuis plus de 20 ans. 195 enfants de moins de 18 ans sont emprisonnés. Environ 11 femmes. 1000 prisonniers sont malades, dont 25 sont touchés par le cancer. La question des prisonniers malades est aujourd’hui une des plus sensibles. Les prisons servent de laboratoire-test, des medecins (...)

Ce jeudi, les volontaires de Naplouse devaient aller à Anabta, ville jumelée avec Bouguenais, pour rencontrer le maire et les associations. Malheureusement, nous avons appris tôt le matin que deux jeunes d’Anabta ont été tués hier soir par les soldats israéliens. Tous les checkpoints autour de Naplouse ont été fermés et il fut donc impossible d’accéder à la ville. C’est par twitter et autres médias en ligne que nous avons pu comprendre ce qui s’est déroulé à quelques kilomètres. Aujourd’hui, la Palestine (...)

Un mur de honte pleur et souffrance résistance Lever de soleil pays lointain Espoir Soldat armé sentiment d’indignation colère exacerbé Sourire illuminé visages radieux Enfants Ville d’ici colons d’ailleurs haine et violence Un peuple courage émérite Respect La joie,la peine le courage, l’injustice Peuple palestiniens (...)

En Palestine j’ai vu beaucoup de choses difficiles. J’ai vu aussi de très belle choses, de la force et des gens chaleureux. Mais hier j’ai vu LA Palestine. La même que celle dont on parle quand on dit LA France, la campagne profonde, les paysages vides, la solitudes. Et je me suis dit que c’était la Palestine telle qu’elle devrait être. Une gigantesque plaine de montagnes érodées par les millénaires, de la chaleur humaine, du Oud, de la Taybeh de Ramallah, des Amis et un Repas. Voire la mer (...)

Soirée dans un paysage venu d’ailleurs On a tous entendu des personnes parler de lieux magiques où le décor finit par nous submerger d’émotions et transcende notre âme. Avant notre soirée de jeudi je ne le croyais pas mais dès que nous sommes arrivés sur place, nous avons tous et toutes été émerveillés par ce décor enchanteur. Pour ma part, les mots ne suffiraient peut être pas pour exprimer ce que j’ai vu, tellement le décoré était surréaliste. C’est pourquoi je ne ferai que ce haiku. (Poème (...)

Pour ceux qu’on chasse de leurs maisons J’écris ce texte avec le cœur et la raison J’n’y peux rien si la vérité vous effraie Mais j’suis ni aveugle, ni sourd, ni muet Se taire c’est parfois cautionner la violence et le non droit Je ne serais pas complice du silence Anticolonialiste ce n’est pas être antisémite J’suis qu’un homme avec le sens de la justice Je n’ai que la parole pour treillis Pour ceux qu’on traite en étrangers dans leur propre pays Pour ceux qu’ont été spoliés, volés Qu’ont vu leurs droits (...)

Retour sur la rencontre avec BADIL, le 28 mars 2013 Resource Center for Palestinian Residency and Refugee Rights- Bethlehem. « Si tu ne comprends pas la situation des réfugiés, tu ne peux pas comprendre la situation palestinienne ». Car 70% des palestiniens sont des réfugiés. La question des déplacements forcés est l’essence même de la question palestinienne. Il s’agit d’un processus continu dans le temps et dans l’espace. Le mouvement sioniste, dont la création date de la fin du 19eme siècle, fait (...)

Vu et entendu à Hébron On a vu : Tag sur le mur d’une école Palestinienne : « Gazez les Arabes ! ». Signé : La ligue de défense Juive. On a vu :Des traces de brûlé sur les murs d’une école Palestinienne (témoignage de la tentative d’incendie criminel par les colons). On nous a raconté :Violences une femme enceinte, entraînant une fausse couche. Les colons ont réitéré cet acte de barbarie une deuxième fois lors d’une deuxième grossesse de la même femme entraînant les même conséquences. On a vu (...)

Mahmoud a 10 ans. Comme tous les enfants de son âge, il joue, sourit timidement et porte un pyjama avec un personnage de dessin animé imprimé dessus. Comme tous les enfants de son âge, il rêve. Il rêve d’aller à l’université et de devenir un grand docteur. Mais Mahmoud serre la main comme un homme, un homme qui a vécu en dix ans ce qu’un autre peut vivre en une vie, voire jamais. Mahmoud vit dans le camp de réfugiés de Dheisheh, à côté de Bethlehem. Après un exode de 50 ans causé par la "Naqba", (...)

Notre journée a commencé par une visite du quartier des Samaritains. C’est une communauté de religieux Juifs qui vit au côtés du peuple palestinien, et plus particulièrement au sommet de la montagne surplombant Naplouse. Ils ont à la fois la nationalité Palestinienne, Israélienne, et Américaine. Les Samaritains sont 800 dans le monde. 12% d’entre eux seraient handicapés à cause de la consanguinité qui touche cette communauté, qui ne se marie qu’entre elle. Nous avons eu quelques informations sur leurs (...)

Avant de parler de mur il faut comprendre la notion de mur en Palestine. Le mur en Palestine n’est pas qu’un mur, il est aussi barrière de sécurité, top niveau technologique, avec localisation électronique des failles dans le grillage et autoroutes de sécurité pour les jeep. Le but du mur n’est pas la lutte contre le terrorisme. Il s’agit appropriation territoriale et d’apartheid. La logique de construction ne sont pas les frontières. Je pensais ça avant. Le mur se construit autour des colonies, (...)

Il est 20h30. Je suis en compagnie de Sonia, Julie, Cynthia, Alexandre et Maxime. Na. nous accompagne chez une famille du camp de Dheishe. Il y a le père, la mère, la fille, et trois garçons qui sont là. On est accueillis à bras ouverts, avec un café, puis du thé. A., un des fils, vient de sortir de prison. Il retourne en cours demain, avec l’espoir de pouvoir aller au lycée l’an prochain. H., l’aîné, a passé la soirée avec nous pour nous parler de son vécu en prison. C’est une famille de six personnes, (...)

Naplouse : Dimanche, nous avons quitté Jérusalem pour Naplouse, ville située au nord de la Cisjordanie. La ville se développe dans un paysage vallonné, les habitations les plus neuves semblent avoir été déposées d’un seul bloc à flanc de colline, certaines sont inhabitées ou encore en construction. Mais lorsque l’on entre dans la vieille ville, c’est une toute autre ambiance qui s’offre à nous. On retrouve les mêmes sensations qu’à Jérusalem quand on déambule dans ses rues étroites et labyrinthiques : (...)

Depuis 8 jours, Depuis 8 jours j’ai vu une demi tonne de choses, Je sais que c’est l’apéro de bienvenue, Depuis 8 jours j’ai vaqué d’un coin à l’autre de la Palestine, Maintenant je vais voler de mes propres ailes, Depuis 8 jours j’entends mille et une raison de me révolter, Mais depuis aujourd’hui je ne sais plus comment faire, Depuis 8 jours je cours pour sortir des services, Mais ça va trop vite. . . J’ai perdu mon magnéto, putain quel con. . . Bientôt on aura le temps d’écrire inch alla (...)

L’ horizon : On a tous besoin d’un horizon. Qu’il soit imaginaire ou réel. Il est notre échappatoire. Il est une limite dans notre regard. Il est l’infini de nos pensées. Il illustre l’immensité. On ne sait jamais s’il est la fin ou le début. On le voit clair, rassurant et dégagé ou sombre et menaçant. Il est présent dans l’immensité de la mer, derrière des montagnes qui le découpent ou au fond d’une plaine interminable. J’aime le regarder parce qu’il laisse vagabonder mon imagination et mes espérances (...)

Dimanche 17 en fin d’après-midi, nous prenons la route pour Naplouse, tou-te-s ensemble. Le trajet se déroule en deux étapes : Jerusalem-Ramallah, puis Ramallah-Naplouse. La première partie se déroule sans encombres, après un tetris-sacs-valises dans le service. Nous arrivons à Ramallah dans les bouchons, c’est l’heure de pointe de fin de journée. Nous nous faufilons jusqu’à la gare des services : un joyeux bazar ! Des mini-bus jaunes dans tous les sens, des chauffeurs qui nous hèlent les uns après les (...)

Ce qui nous a surpris-es : Les soldats au dessus des maisons colonisées. Les lois facilitant la colonisation. Route faite exprès pour les touristes, excluant les palestiniens. Signes apparents de l’apartheid. Collaboration des colons avec l’autorité israélienne. L’expropriation Le cimetière juif (très graaaand). Les faux arguments. Détermination des palestiniens face à l’occupation. La violence. La planification depuis des années, avec l’histoire du parc naturel. Les moyens utilisés par les colons (...)

Cet après midi, j’ai fait un plongeon dans la réalité. Une réalité qui tache, qui fait mal, qui inquiète et qui rend triste. J’ai eu la sensation de tomber dans une spirale infernale et d’y rejoindre des personnes qui y ont été aspirées de force. Ils sont nés ont grandit et sont morts dedans. Ils se sont marié, ont ri, souffert, sont devenus parents dans cet espace fourbe et violent. C’est un endroit où le temps n’existe pas. Où le rêve n’a pas sa place et les choses futiles telles que le voisinage sont (...)

16-03 Je me sens loin. Aujourd’hui j’ai été choqué par la violence, de plein fouet par ce qu’elle n’est plus là bas elle est ici. J’ai vu que des gens s’emparent de quelque chose qui ne leur appartient pas. Que pour cela ils utilisent des moyens légaux ( justice ?! ) et qu’ils ont une force armée pour agresser, harceler, séparer, traumatiser. . . Aujourd’hui j’ai visité Silwan. "Le coeur de l’intifada". Ca s’est bien passé rassurez vous. J’ai vu des touristes "l’air de rien" à 200 mètre (...)

Arrivée en Palestine. « L’arrivée est rude après un voyage difficile : Trajet en taxis (fait), passage dans les quartiers ultras traditionalistes (fait), l’humour de beauf en pays étranger (fait !) Les 24Hs de voyage et le lever de soleil avant d’avoir pu dormir (fait !) La vieille ville complétement vide à 6H du mat’ (fait !) Le réveil se fait (mais ou sommes nous ?), on part marcher. La bouffe est royalement bonne, les décors sont magnifiques. Être ici c’est comme découvrir la verité, c’est une (...)

Apres une bonne nuit de sommeil pour récupérer de la fatigue de notre journée passée dans les avions, nous sommes partit fringuant et pleins d’entrain visiter la vielle ville de Jérusalem où nous avons vu entendu senti des choses différentes et étonnantes . Nous avons mangé nos premiers fallafels qui étaient excellents, après ce petit déjeuner nous sommes retournés à l’hôtel où nous avons retrouvé Aurore fraîchement arrivée à 6 heures du matin et oui Léo dormait encore ^^. Une fois notre ami Léo arrivé (...)

Les premières arrivantes ont enfin débarqué dans la Vieille Ville de Jérusalem, mais ce ne fut pas sans encombre. Louise et Cléo sont arrivées mercredi soir à 21h à l’aéroport de Tel-Aviv. Malgré un passage facile aux contrôles de l’immigration, ce ne fut pas le cas de leurs bagages, qu’elles attendent toujours. Pas de problèmes de bagage pour Cynthia, Sonia et Marine, mais un interrogatoire long de presque 4 heures les a vite fait déchanter. Elles ont dû faire face aux longues attentes et aux (...)

Le titre de ce post n’est pas anodin : il s’agit de la première question posée par les Israéliens à l’aéroport, aux contrôles de douane, lors de l’interrogatoire, aux checkpoints, bref dans pratiquement tous les endroits où l’on se fait contrôler et stopper. Cynthia, Sonia et Marine connaissent parfaitement la réponse à cette question, préparée bien à l’avance lors de la formation et qu’elles ont dû mettre en pratique moult fois dans l’aéroport. D’abord, à la sortie de l’avion à 23h, par un jeune israélien, (...)

Malgré un départ un peu laborieux, Alex nous rejoint à 12h50 à Orly pour une fin d’enregistrement de bagages à 13h après avoir raté le train, nous embarquons direction la Turquie. Arrivée Istanbul by night à 18h heure locale sous 22°, nous nous dirigeons vers la file d’attente de 50m afin de pouvoir repasser les portiques de sécurités. Une fois les formalités administratives terminées, nous allons déguster un excellent Burger-King a même le sol de l’aéroport, juste avant qu’Alex ne perde son billet (...)

Moi, quand je pense à un chat, je pense à un animal plutôt sociable, même si farouchement indépendant (en tout cas en principe), vivement facilement au milieu des humains. Une bestiole flemmarde, qui adore glander au soleil en plein milieu d’une rue. Les chats de Jérusalem, ils sont pas vraiment comme ça. Déjà, on les croise par paquets, par meutes de trois, quatre, cinq ou même plus. Là où c’est le plus impressionnant, c’est la nuit. Vers minuit, au détour d’une ruelle de la vieille ville, on peut (...)

Cléo et Louise en plein travail Aurore, fière de son oeuf emballé Alexandre et Maxime Clémentine, prête à lancer les oeufs emballés Rencontre Skype avec les partenaires palestiniens Léo, prêt à dévorer le Makloubé, plat typique de Palestine

Olivier Josse Directeur du service jeunesse de la mairie de Saint-Herblain Tiphaine Mercier , Service démocratie locale-droit des femmes Julien et Cynthia volontaires pour le service civique internationale en Palestine Possibilité de mettre un article dans AJT : permettrait de diffuser l’adresse du blog et serait publié au mois de juin (spécial prévu à voir pour quand) Publication possible dans le journal de Saint-Herblain ; permettrait là encore de diffuser l’adresse du blog Envoi de mails (...)

Rencontre avec la directrice du CLAE Soleil levant et référente PREU (projet de réussite éducative). Etaient présents à ce rendez vous Maxime,Léo,Cynthia,Julien Les idées que nous avons soulevées dans le cadre du projet du service civique en Palestine sont : un échange de mail et de lettre entre le claé et nous une possibilité d’exposition photos une restitution ludique sur la Palestine avec des activité (cuisine jeux) essentiellement sur les temps du (...)

Jeudi matin à 8h30, Marine G. de la Fal44, Louise, Cléo, Léo et Marine L. sont allé-e-s présenter le projet dans l’émission matinale de Radio Prun’. Un podcast de l’interview est disponible en ligne et on peut les retrouver pendant les vingt dernières minutes de l’émission. Ils-elles ont également rencontré la rédactrice en chef de Prun’, Karine, qui était très motivée pour faire un retour sur leur périple. A midi, Louise, Cléo et Marine sont passées à l’Espace Simone de Beauvoir, un lieu unique en France (...)

COMPTE RENDU DU RENDEZ VOUS AU C.I.D AVEC SACHA C. QUOI ? Le projet porterait sur une expo de photos, de dessins d’enfants, d’animations et de caricatures d’un artiste nantais. QUI ? Le public visé par le projet serait des enfants, des étudiants de l’université permanente située au dessus du CID, et également tout autre types de personnes en ayant eu connaissance par la communication préalable Les acteurs seraient notre groupe de volontaires, les enfants palestiniens et français, ainsi que les (...)

Bonjour à tous ! Nous sommes un groupe de 10 volontaires : Aurore, Louise, Maxime, Marine, Alexandre, Sonia, Cynthia, Julien, Léo, Cléo. Nous préparons actuellement notre départ en Palestine dans le cadre d’un service civique international. Pendant les 2 mois que nous passerons là bas, nous serons accompagnés de Julie et Romain qui sont en Service Volontaire Européen (S.V.E) , et de J.B en Volontariat de Solidarité International (V.S.I) . Durant les trois semaines de préparation au voyage, (...)