Chercher à acheter un ticket de car Gafsa-Tunis : constater que le guichet est fermé, pour une raison inconnue. Revenir le lendemain matin pour prendre un ticket pour le car de 8 heures : mais celui-ci ne passera pas aujourd’hui, ou du moins ce n’est pas possible d’avoir un ticket. Le car de 11 heures : ok. L’un comme l’autre, c’est un peu plus de cinq heures de route, dont une bonne partie parsemées de creux et de bosses. La pause dans un snack routier de la région de Kairouan : une chaleur (...)
Récit d’une discussion sur le service militaire tunisien. Deux amis me racontent de leur place, comment ca se passe et ce qu’ils en pensent.
Aujourd’hui , un ami m’a raconté sa peur du moment. Un appel a été lancé par le gouvernement qu’après l’Aïd, il ferait un recrutement pour le service militaire, afin d’endiguer le terrorisme en Tunisie, suite aux derniers attentats, notamment celui de la caserne de Kasserine en juillet qui a fait 14 morts.
Ils me précisent qu’en fait, il s’agit de rafle, ou de (...)
La température est élevée ici, la plupart des gens disent qu’il fait trop chaud. La chaleur à Gafsa c’est un peu comme la pluie à Nantes : c’est un thème récurrent dans les discussions du quotidien. La température relevée par les instituts météo ces dernières journées : 40°. La meilleure façon d’évaluer la chaleur à mon avis c’est de voir comment tu dois ralentir ton pas dans la rue : plus il fait chaud, et plus tu dois marcher doucement pour ne pas être épuisé en quelques mètres. Le côté ombragé de la rue est (...)
Une discussion dans un café avec Hassan, militant de Mashhed et camarade de quelques mois sur Gafsa.
On a parlé de beaucoup de choses dans cette discussion : du militantisme, de la France, des salafistes en Tunisie, de construire des communautés, et Hassan, comme d’habitude, avait son regard particulier sur chacune de ces question. C’est donc un plaisir de partager cette discussion.
Qui ne veut ni voir ni savoir, ne verra rien et ne saura rien, bien qu’IL soit partout. IL ? Le phosphate, si tu ne veux pas le voir, tu ne le vois pas, œillères bienvenues. Et si tu ne sais pas et que tu ne veux pas savoir, c’est possible aussi.
Qui ne veut ni voir ni savoir, restera dans le nord du pays et sur les côtes du nord. Qui ne sait ni ne veut savoir, ne se demandera pas d’où vient (en partie) l’argent qui fait vivre ce nord et entretient ses côtes de rêves. Qui ne veut pas savoir ne (...)