J3- Lundi 18 mars

Voilà déjà le troisième jour de formation qui se termine, son lot de ressemblances et de différences avec les premiers jours et les autres formations.

Nous avons fait un bilan de mi formation et les stagiaires sont ravi.e.s :
"ça nous sort de la routine"
"ça fait trois ans que je suis à l’université et je n’ai jamais eu l’impression d’apprendre autant de choses"
"je n’aurais jamais imaginé être en capacité de faire des choses avec mes mains comme le bois, cela me donne confiance en moi"
ou encore "lors des temps de discussion je m’enrichis du point de vue de tout le monde et deviens plus ouverte, c’était des sujets auxquels je n’avais jamais vraiment réfléchis".

Les stagiaires et formateurs sont de plus en plus frustré.e.s de n’avoir que trois heures de formations par jour. Ils et elles parlent d’organiser une formation "comme en France " ou l’on aurait une semaine avec des jours entiers, consacrés uniquement à la formation.

C’est le premier jour où ils et elles ont réussi à dire des choses négatives en bilan de journée : quelque un.e.s sont frustré.e.s de ne pas avoir de "bonnes réponses" des formateurs durant les temps de discussion. D’autres sont embêtés du temps pris par les traductions anglais - arabe lors des temps que je mène, ils disent que le temps de discussion est déjà trop court et qu’il faudrait une personne qui ne soit que traductrice afin de réduire ce temps, d’autant plus qu’il est frustrant de traduire lorsque l’on souhaite participer à un débat !

Durant cette journée, nous avons aussi eu un temps de discussion autours des discriminations (handicap, religion et camps de réfugié.e.s / villes / villages).

Des stagiaires se sont même ressaisis du temps d’activité suivant pour expérimenté des manières différentes de parler de ces sujets avec les enfants (fabrication de marionnettes).

Nous finissons quarante minutes en retard cette journée, le temps est réellement trop court.

C.