"Welcome in Israël" - vraiment ?

Six heures de vol au total, cinq heures d’attente à Amsterdam, deux heures forts désagréables dans l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, et un tour interminable en taxi collectif jusqu’à Jérusalem : voilà Ju et Rom arrivé-e-s en Palestine.

Posé-e-s à l’hôtel après une ballade-repérage aujourd’hui, on est un peu à la maison. Les odeurs, les couleurs et les sons n’ont pas beaucoup changé. Les muezzins et les pèlerins continuent de rendre le sommeil parfois compliqué, le brouhaha continu de la rue maintient toujours un certain niveau de bruit autour de nous, ... Bref, la Palestine est toujours la Palestine, même s’il a fallu quelques falafels pour en rendre bien sûr-e-s.

L’occupation est toujours l’occupation, elle aussi : interrogatoire un peu absurde à l’aéroport, jeune étudiante pakistanaise sauvée du même sort par sa prof, contrôles d’identités infligés à des palestinien-ne-s en pleine rue et autres joies diverses et variées. Manger dans une rue arabe de la vieille ville, entre un colon qui se ballade armé sur son toit et des soldats qui se baladent flingue à la ceinture, ça rappelle quelques réalités de base.

Au milieu de tout ça, on retrouve nos marques, et on prépare l’arrivée des autres volontaires. Bon, pour l’instant, les choses avancent laborieusement, mais notre journée de demain devrait permettre de vraiment lancer la machine.

Bref, ça fait du bien de se retrouver là !