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Publié le mercredi 12 octobre 2011
Les négociations se poursuivent entre le Hamas et les forces d’occupation. Sarkozy affirme son soutien au second, les palestiniens attendent avec impatience de connaître le nom des prisonniers libérés.
Ce matin, le journal annonce qu’aucun des leaders ne sera libéré, qu’en sera-t-il ? Les nouvelles fusent, se répètent, parcourent les rues du camp et de la ville.
Voici quelques informations glanées suite à une question posée* : Pensez vous que la libération des prisonniers va avoir une influence sur la mouvement ? La négociation parle-t-elle vraiment des condition des prisonniers ?
« Les négociations ne parlent pas de droits de l’homme, elles parlent de politique. L’état d’Israël est un état puissant, il ne veut pas qu’un de ces ressortissant soit en prison, c’est le seul but des négociations. Nous aurons plus de précisions d’ici une semaine, sur les noms, le nombre, la modification des conditions de vie… Mais si il s’agissait vraiment de ça, ils pourraient des maintenant améliorer les conditions d’emprisonnement.
Si Israël acceptait les revendications alors le mouvement s’arrêterait. La société palestinienne n’est plus unie comme autrefois. Dans le passé, si il y avait 5 personnes, il y avait 2 opinions ; aujourd’hui quand il y a 2 personnes, il y 1000 opinions. De plus les gens ne veulent pas s’investir dans un mouvement pour en ressortir frustrer, ils sont fatigués.
Nous sommes sous occupation, nous ne pouvons pas avoir de prisonnier israëlien, seul israël a le pouvoir : ce sont eux qui contrôlent, décident et savent. »
Ce matin, le journal donnait les chiffres suivant :
Sur les condition d’emprisonnement :
Pour les prisonniers qui seront libérés :
Autres informations :
*la personne qui a répondu à la question est un des permanents de la tente central de Bethlehem. Plusieurs tentes sont montées un peu partout en Cisjordanie, elles servent à donner corps au mouvement, à informer, à permettre des espaces de rencontres et de faire.